Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose est une affection chronique qui touche une ou plusieurs articulations. C’est une dégénérescence du cartilage et de la totalité de la surface articulaire. Le cartilage est un tissus conjonctif dur, contenant essentiellement de l’eau. Ce qui lui confère de l’élasticité.
Ce tissus a la particularité de ne pas être vascularisé. Cette affection
peut occasionner des douleurs, de la raideur, des déformations et des
difficultés à mobiliser les articulations.
Le risque d’arthrose augmente avec l’âge. Mais cette pathologie peut
apparaitre précocement et toucher des gens assez jeunes, par
exemple des sportifs de haut niveau https://laurenceguillon-
naturo.com/lhygiene-vitale-du-sportif/. L’arthrose fait partie des
rhumatismes dits articulaires.
Pour comprendre le phénomène de l’arthrose il est nécessaire de
connaitre le fonctionnement d’une articulation. C’est une zone de
jonction entre deux os qui permet le mouvement. On trouve des
articulations au niveau des genoux, des hanches, des chevilles, des
coudes, des épaules, des mains… Une articulation comprend le
cartilage articulaire, la capsule articulaire, la membrane et le liquide
synoviale, les ligaments articulaires, le ménisque, les bourses
séreuses et les tendons.
En cas d’arthrose, les chondrocytes, cellules composants le
cartilage, ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Ainsi le
cartilage risque de perdre ses qualités d’origine, de souplesse, de
protection, d’irrigation et d’élasticité. Il menace de se fissurer et de
disparaitre petit à petit, entrainant le frottement des articulations.
Les causes de l’arthrose
Différents facteurs sont à l’origine de l’arthrose. On dit qu’elle est
primitive lorsque l’origine est génétique, hormonale ou physiologique.
Elle peut être due au vieillissement, à un
surpoids https://laurenceguillon-naturo.com/les-prerequis-en-
naturopathie-pour-accompagner-la-perte-du-poids/, à une mauvaise
circulation sanguine ou encore à un problème métabolique comme le
diabète https://laurenceguillon-naturo.com/diabete-et-naturopathie/.
On dit qu’elle est secondaire lorsqu’elle est consécutive à un choc, à
des mouvements répétés au travail, à des micro traumatismes
inhérents à un sport par exemple une rupture de ligaments, à un
accident, à des complications de fractures ou encore à une maladie
inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde.
La femme est protégée par ses hormones qui ont un rôle protecteur
jusqu’à la ménopause. En revanche, après 65 ans elle est plus
touchée que l’homme.
L’obésité, de par la pression exercée sur les articulations des genoux
favorise la gonarthrose (arthrose du genou). C’est par conséquent un
facteur aggravant qui peut être soulagé par une perte de poids. Enfin
tout ce qui favorise l’inflammation notamment une alimentation pro-
inflammatoire à base de sucre blanc, de gras saturés ou de produits
raffinés entraine un risque d’arthrose. Tous cela entraine la formation
de cristaux qui viendront se loger au sein de l’articulation. Cette
alimentation occasionne ce que l’on appelle des déchets acides. Ainsi
les reins normalement chargés de les éliminer sont saturés et
n’arrivent plus à faire leur travail. Les déchets se logent alors au sein
des articulations et entrainent un durcissement des tissus. L’arthrose
est donc une maladie d’encrassement, inflammatoire et oxydative. En
effets les radicaux libres sont associés aux pathologies avec douleur
et inflammation.
Les symptômes de l’arthrose
Les symptômes sont plus ou moins intenses. Il existe des arthrose
exemptes de douleur parfois découvertes fortuitement. Le
« dérouillage matinal » avec cette sensation d’être ankylosé peut
indiquer un début d’arthrose. Les douleurs sont modérées ou
intenses, voire invalidantes. Elles évoluent souvent par poussées. Des
déformations sont localisées au niveau des articulations et entrainent
des gonflements. L’arthrose produit gêne et raideur plus ou moins
pénibles au sein de la vie quotidienne.
Dans une arthrose avancée, des excroissances osseuses appelées
dans le langage populaire « becs de perroquets » apparaissent et
engendrent douleurs et gênes plus importantes. Les malades de
l’arthrose supportent difficilement les changements de météo, les
temps froids et humides. Il n’y a pas forcément de relations entre
l’avancée de l’arthrose et la douleur. Certaines personnes montrent
une arthrose légère et éprouvent des douleurs importantes.
Parallèlement des patients ayant une arthrose sévère ne ressentent
aucun symptômes.
Le diagnostic
Tout d’abord un interrogatoire déterminera le ressenti du patient,
l’intensité et la localisation des douleurs …Puis le médecin procèdera
à un examen clinique et prescrira une radiographie. Celle-ci
confirmera le diagnostic et montrera quels signes correspondent à
l’arthrose. Il peut y avoir différents cas de figure. Soit des trous dans
l’os appelés aussi géodes qui indiquent une arthrose installée. Soit
une excroissance d’os ou ostéophyte. Ou encore une densification
d’os sous le cartilage appelée aussi ostéo-condensation ou os sous-
chondral. Enfin un pincement articulaire peut apparaitre, dans ce cas
les extrémités de l’os se touchent.
Les traitements classiques
La médecine classique propose des antalgiques type paracétamol
pour diminuer la douleur. En revanche, on sait à quel point le
paracétamol utilisé régulièrement peut être nocif pour le foie et
amener à une hépatite. Il est donc fortement conseillé de ne pas en
prendre au long cours. Le médecin prescrit fréquemment des anti-
inflammatoires non stéroïdiens ou AINS, pris par voie orale ou par
voie locale en pommade. Or la durée doit être limitée également car
les AINS entrainent souvent des réactions allergiques. Il peut proposer
aussi des infiltrations de corticoïdes ou d’acides hyaluronique à
l’intérieur de l’articulation atteinte pour limiter inflammation ou
douleurs. Par contre le nombre d’infiltrations est lui aussi limité. Le
kinésithérapeute propose de son côté des séances de rééducation de
façon à conserver le plus longtemps possible la souplesse des
articulations.
Les solutions naturopathiques
La naturopathie
Quelles solutions apporte la Naturopathie ?
Cette maladie demande à la femme de réviser son hygiène de vie globale, de chouchouter son corps et d’être à l’écoute des messages qu’il envoie pour apprivoiser les symptômes au mieux et apporter du confort au quotidien. La naturopathie est un allié précieux pour apporter de la compréhension, pour être écouté mais aussi s’écouter en se reconnectant à soi et au vivant !
Les solutions naturelles proposées ci-après ne soignent pas la maladie mais elles visent à calmer l’inflammation, réduire les phénomènes douloureux, diminuer la fréquence et l’abondance des saignements anormaux et des règles, à freiner l’ovulation tout en agissant sur le terrain et le psychisme. Les différentes propositions sont à individualiser, dans le but d’apporter du bien-être voire même du mieux-être aux femmes qui souffrent de cette maladie.
1 – Première étape : comprendre ce qui se passe dans le corps
Au sein de toute maladie chronique il y a un processus qui est l’inflammation. A la base, l’inflammation est une alerte saine dont le rôle est de repousser les envahisseurs et réparer les tissus. Dans le cas des maladies chroniques, l’inflammation devient également chronique et créer le phénomène inverse de destruction des tissus.
Différents travaux pointent le rôle prépondérant de l’inflammation dans la progression de l’endométriose et celui du stress oxydatif dans son développement et sa progression. De plus, l’endométriose est une maladie œstrogéno-dépendante, elle est donc stimulée par les œstrogènes, dont on sait qu’ils sont des facteurs de multiplication cellulaire.
Plusieurs études mettent en évidence des facteurs de risque environnementaux notamment sur le rôle éventuel des perturbateurs endocriniens. Nous sommes en effet envahis pas des substances qui simulent l’action des œstrogènes : les pesticides, les matières plastiques (surtout celle utilisées pour stocker les aliments), les hormones données aux aliments d’élevage, les produits cosmétiques, les rejets industriels. Il convient d’être vigilent dans le choix de ces produits, d’éviter de consommer du soja, les compléments alimentaires contenant du cuivre, les matières grasses hydrogénées et de scannez vos produits cosmétiques avec l’application INCI beauty.
Le foie a un rôle d’élimination qu’il exerce naturellement, mais il peut parfois fatiguer et devenir moins efficace dans cette fonction, il faudra alors l’y aider. Une détox hépatique douce peut s’avérer judicieuse au printemps ou en fin d’été, en fonction de l’énergie vitale dont on dispose. On peut travailler avec le brocoli, l’artichaut ou encore le chardon-Marie qui sont intéressants pour freiner le climat d’hyperœstrogénie. Utiliser une bouillote chaude après le repas et pourquoi pas s’essayer aux cataplasmes à l’huile de ricin, voire même pour les plus téméraires à la technique des lavements au café.
2 – Mesurer le rôle de l’alimentation
Plusieurs études ont montré que des femmes souffrant d’endométriose ont des concentrations significativement plus faibles d’antioxydants et qu’une alimentation contenant des antioxydants, les vitamines C et E, du sélénium et du zinc diminuaient l’intensité de la maladie.
Il faudra donc veiller à maintenir un bon taux de micronutriments que l’on retrouve dans une alimentation vivante et équilibrée mais également envisager de se supplémenter quand l’alimentation ne suffit pas. Pour accompagner cette pathologie, l’alimentation doit être anti-inflammatoire, non transformée, sans gluten, sans produit laitiers pasteurisés, pauvre en sucre et riche en petits poissons gras, en œufs et en viande bio de bonne qualité.
Faire la part belle aux produits frais et non transformés, aux acides gras polyinsaturés Oméga 3, aux légumes en général, aux aliments alcalinisants, aux épices douces telles que la cannelle, le curcuma, le gingembre, la cardamone.
Il faut absolument éviter le café, l’alcool et tous les alcaloïdes de manière générale.
Le gingembre, le curcuma et la cannelle possèdent également des propriétés intéressantes, notamment antioxydantes et anti-inflammatoires. Le gingembre agit, par exemple, sur la synthèse des prostaglandines.
3 – Bouger et transpirer, des indispensables bien-être
Une activité physique adaptée devra être intégrée au quotidien car la transpiration est indispensable pour l’élimination des toxines accumulées dans le cadre de l’endométriose. Les sports plus doux sont également indiqués comme le pilates, le yoga pour renforcer les muscles pelviens, dans ce cas on pourra compléter l’activité douce par du sauna – si transpiration est efficace, autrement on privilégiera les enveloppements aux huiles essentielles – mais aussi du brossage à sec quotidien pour faciliter le drainage du système lymphatique.
Utiliser des techniques pour travailler sur le nerf vague permettra une meilleure digestion grâce notamment au passage du corps sur le système nerveux parasympathique. On peut activer le nerf vague en marchant pieds nus sur l’herbe, en chantant, en fredonnant, en faisant des gargarismes, en pratiquant le bain dérivatif, via des exercices de respirations ou encore en se balançant doucement comme on bercerait un bébé.
Une des techniques majeures dans l’accompagnement de cette maladie est l’ostéopathie qui permet de remettre en circulation le corps en douceur et défaire des blocages musculaires en améliorant le niveau de douleur et d’inconfort.
Tips Versaillais : vous pouvez consulter Manon Letourneau (instagram @ostofeminin) au sein du cabinet Gyn&Co qui est spécialisée dans la santé féminine et passionnée par son métier.
4 – Les compléments, huiles essentielles et plantes qui soulagent les symptômes
Les vitamine D3 et K2 sont intéressantes pour optimiser le système immunitaire et une bonne circulation. Le magnésium est incontournable car largement déstocké par les organismes soumis au stress, ici engendré par la maladie et ses symptômes, il faut le choisir en fonction de son terrain, le plus bio disponible possible Le CBD/CBG en ingestion peut également être intéressant pour son côté anti-inflammatoire et relaxant mais également en huile de massage notamment avec du Calendula et de l’Arnica, cette synergie marche extrêmement bien pour les douleurs du bas ventre.
Tips Versaillais : vous trouverez des huiles de CBD/CBG françaises et de qualité chez Mamie Cueillette (Instagram @mcueillette) et une synergie dédiée aux problématiques d’endométriose à base de framboisier
Côté plantes, il faudra privilégier les propriétés anti-œstrogènes, anti-gonadotropes et progestérone- like. Le gattilier (Vitex agnus-castus) est la plante-clé dans cette maladie : son activité progestative et anti-œstrogène est démontrée et puissante. La passiflore (Passiflora incarnata) peut être associée au gattilier en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, anti-spasmodiques et hormonales : anti-aromatase.
Les infusions d’Achillée millefeuille, de Framboisier, de Bourse à Pasteur on fait leurs preuves. De plus, le fait de boire quelque chose de chaud est également très bénéfique.
Des massages avec des huiles essentielles telle que l’estragon ou le basilic exotique (toujours diluées dans de l’huile végétale) s’avèrent également bien efficaces.
5 – Gérer l’impact psychologique
Le système nerveux est soumis à rude épreuve quand on est atteinte d’endométriose. Pour ne pas vous sentir démunie, seule, incomprise, n’hésitez pas à vous rendre sur les sites ou réseaux sociaux d’associations de lutte contre l’endométriose : Endofrance , Endométriose Informations, Endomind … Un suivi psychologique peut également être bénéfique grâce à un soutien d’associations, un psychologue, un groupe de parole, un entourage attentif, etc. pour vous aider à vous décharger émotionnellement, vous sentir écoutée et lutter contre le stress.
Un travail sur les traumatismes sur le nerf vague peut être entrepris avec une thérapeute en utilisant des thérapies brèves de libération émotionnel. L’endomètre est comme un cocon créé par le corps pour accueillir le potentiel bébé. Lorsque ce dernier migre ailleurs on s’interroge sur un éventuel besoin de la femme de se materner elle-même, à mettre en regard de son histoire personnelle. Les femmes atteintes d’endométriose semblent faire passer les besoins des autres systématiquement avant les leurs, travailler sur l’expression de ses limites et besoins personnels peut apporter un mieux-être sur le plan psychologique mais aussi sur la symptomatique.
Plusieurs plantes aident à soutenir le système nerveux : safran, rhodiole, ashwagandha, tulsi, melisse, valériane… Il faut trouver celle qui est adapté à votre besoin, néanmoins des solutions existent pour accompagner ces états et périodes de « bas » émotionnels. Pour conclure, la naturopathie par son approche holistique et intégrative a un impact bénéfique important et mesurable sur la qualité de vie des femmes qui souffrent d’endométriose.
En permettant à leur terrain d’être assaini par des techniques individualisées, celui-ci peut alors se renforcer et être plus résistant face aux agressions diverses générées par notre société moderne. La naturopathie propose à la femme, dans toute sa singularité, d’apprendre à parler avec son corps, à le remercier et à l’aimer dans la santé comme dans la maladie.
Important : le naturopathe ne pratique aucun diagnostic médical et les techniques proposées ne se substituent à aucun traitement médical ou suivi psychologique.