Arthrose : comprendre, soulager et accompagner naturellement
L’arthrose, ce n’est pas juste une usure des articulations due à l’âge. C’est une maladie inflammatoire chronique qui touche les tissus articulaires en profondeur. Elle concerne de plus en plus de femmes, parfois jeunes, et représente un véritable frein au mouvement, à la joie, au quotidien. La bonne nouvelle ? Il est possible de mieux vivre avec, grâce à une hygiène de vie globale, des gestes naturels, et une approche naturopathique respectueuse et holistique.
Qu’est-ce que l’arthrose, concrètement ?
L’arthrose touche le cartilage articulaire, un tissu conjonctif souple, élastique mais non vascularisé. Avec le temps (ou suite à des traumatismes, surpoids, sport intensif, troubles hormonaux…), les chondrocytes (cellules du cartilage) ne jouent plus leur rôle de façon optimale : le cartilage perd de sa souplesse, se fissure, puis disparaît, laissant les os frotter entre eux. Douloureux, inflammatoire, handicapant.
Les zones les plus concernées ? Genoux, hanches, mains, épaules, cervicales… L’arthrose peut être primitive (liée à l’âge, la génétique, les hormones) ou secondaire (suite à un choc, un sport, un métier pénible…).
Symptômes typiques
Douleurs articulaires (souvent matinales, type « dérouillage »)
Raideurs, perte de mobilité
Gêne fonctionnelle dans les gestes du quotidien
Craquements, gonflements, déformations visibles
Poussées inflammatoires parfois violentes
Sensibilité aux changements de météo
Mais attention : il peut y avoir arthrose sans douleur ou, à l’inverse, douleurs très fortes avec peu de signes visibles.
Une maladie d’encrassement
Derrière l’arthrose, on retrouve souvent un terrain enflammé, oxydé, acide. L’alimentation moderne (sucre, produits raffinés, gras trans…), le stress, la sédentarité et les surcharges émotionnelles favorisent la formation de déchets acides que les reins n’arrivent plus à éliminer. Ils se logent alors dans les tissus articulaires et les durcissent.
Accompagnement naturel : les grands axes
1. Alimentation anti-inflammatoire
Supprimer ou réduire : sucre rafféné, produits laitiers, gluten, alcool, aliments frits ou transformés.
Favoriser :
Légumes de saison, fruits rouges, herbes fraîches, graines germées
Poissons gras, huile de lin ou caméline, petits oléagineux
Épices anti-inflammatoires : curcuma, gingembre, cannelle
Plantes reminéralisantes : ortie, prêle, framboisier
2. Bouger avec douceur et constance
Préférer : étirements doux, yoga, pilates, aquagym
Objectif : renforcer les muscles, entretenir la mobilité, stimuler la circulation
Le sauna ou les bains chauds aux sels de magnésium peuvent aussi soulager les tensions et drainer
3. Gestion de la douleur avec les plantes et les huiles essentielles
Huiles essentielles :
Gaulthérie couchée (très anti-inflammatoire)
Laurier noble, eucalyptus citronné, gingembre, lavande aspic
En massage local, toujours diluées dans une huile végétale type arnica ou millepertuis
Plantes :
Harpagophytum, cassis, curcuma, reine-des-prés (en tisanes ou compléments)
4. Micronutrition ciblée
Vitamine D3 + K2
Magnésium bisglycinate (détente musculaire, anti-douleur)
Silicium organique (soutien du tissu conjonctif)
Collagène de type II, glucosamine et chondroïtine (pour nourrir le cartilage)
5. Travailler sur les émotions
L’arthrose est souvent liée à de vieilles tensions, des blessures profondes, une rigidité interne. La dimension émotionnelle est fondamentale.
Techniques recommandées : EFT, sophrologie, méditation, cohérence cardiaque
Pratiques corporelles douces (libérations somatiques)
Accompagnement psycho-émotionnel (groupe de parole, suivi thérapeutique, journaling)
En conclusion
La naturopathie ne guérit pas l’arthrose, mais elle accompagne la personne dans sa globalité, en redonnant au corps ce dont il a besoin pour retrouver du confort, de la souplesse, et un mieux-être durable.
Chaque femme est unique, chaque douleur a son histoire. En mettant du sens sur les symptômes et du soin sur le terrain, il est possible de retrouver du mouvement, de légèreté, et un lien plus apaisé avec son corps.
Important : ces conseils ne se substituent pas à un avis médical. Le suivi par un professionnel de santé reste indispensable.